1. |
Porte Voix
03:18
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COUPLET
Je rap pour ceux que la vie moleste qui ce souviennent quand il y a plus a boire/
Les parias qui ce reconnaissent dans le parcours que j'ai pu avoir/
Qui vomissent le système, qui ont parfois du mal a croire/
C'est pour chaque minorités que je prend le micro et lève la voix/
Ceux mis a l'écart trouvant l'existence vide de sens/
Qui ce sentent volé par l'état n'ont plus de quoi mettre un litre d'essence/
Les innocent qui sont bien loin d'une vie descente/
Des rimes, un sample, pour nous rappeler qu'ils faut apprendre a vivre ensemble/
Je rap pour ceux qu'on entend pas/ écrasés sous les 3/8/
Ceux qui l'hiver dorment dans les parcs/ et vont se saouler toute la nuit/
Pour les jeunes que je croisent en bas/ qui on goutté trop tôt a la brique/
Qui tourne en rond comme des compas/ rêve entre poto a la brings/
Je rap pour ceux qui se mélangent et colorie le monde/
S'entraident dans les difficultés et valorisent le nombre/
Parlent d'amour sans avoir peur du ridicule/
Conscient de l'image qu'aux petits du secteur ils véhiculent/
Je rap pour ceux qui sont eux même peut importe qui ils ont en face/
Qui respectent les aînés sachant que le vécu ne se remplace/
Mes frères du Brésil, qui ne sont pas au bord de l'eau sur un transats/
Mes soldats de Ouaga qui sont réglo dans leur transac/
Pour les frangins qui m'accompagnent/
Sincère, ouvert d'esprit, qui ne se la raconte pas/
Pour ceux qui écrivent et ce laisse inspiré par leur peine/
Qui écoutent du hip hop a s'en imbibé des heures pleines/
Qui en ont marre du rap misogyne qui ne fait qu'inciter a la haine/
Ceux qui n'oppresse pas le faible et vont s'opposer a la masse/
Quand celle-ci devient folle jusqu'à opprimer ceux en marge/
Je rap pour ceux qui n’espère plus le beau temps et vivent constamment dans l'orage/
Qui savent que l'expression de la vérité passe forcément par l'outrage/
Ceux qui ce mobilisent a leur échelles pour rendre le monde un peu meilleur/
Ceux qui avancent sans ce plaindre et pense a tout ce qui ce passe ailleurs/
Ceux que l'école n'a pas compris/
Ayant de aptitude pour les études mais que leur système n'a pas conquis/
Je rap aussi pour les timides, les maladroits/
Les parasites qu'on pas la fois/
Les dissidents, les immigrants, les assagis, les rabat-joie/
Les gens perdu en occident/
Qu'endure un quotidien qui n'a vraiment rien d’excitant/
Pour la verdure d'un lotissement/
Je rap pour ceux qu'on enferme sans tenir compte de leur parcours/
Facile de critiquer quand on a le choix, d’être innocent quand on a tout/
Je rap pour celui qui écoute a cet instant car la musique est un partage/
Elle permet d'éclairer son temps et de forcer certains barrages/
Elle permet d'adoucir les âmes ou bien d'enflammer les consciences/
Je veux voir tout le monde le point en l'air pour être bien sur qu'on ce comprend/
REFRAIN
Le micro est un porte voix/
Il lui suffit d'une seul oreille pour ne pas dire n'importe quoi/ x4
Scratch x8 mesures
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2. |
Conseils d'Ami
03:04
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DIALOGUE : TUPAN/NOE
1ER COUPLET
Tout d'abord si tu te lance frère, lance toi par passion/
Laisse le coté alimentaire le rap ne délivre pas de pension/
Bosse la forme sans jamais négliger le fond/
Ne te limite pas au normes, la plume dirigée vers le front/
Les mots un garde fou qui adoucissent le désarroi/
N'envie personne face au miroir, de ta propre vie t'es déjà roi/
Écris ce qui te tiens a cœur tout le monde a quelque chose a dire/
Pratique cette discipline quit a en devenir addict/
Gratte le papier sans compter, rap même quand personne n’écoute/
Crois en toi et reste en entier même quand autour tout s’écroule/
Immergé dans le doute ton stylo sera ta seul bouée/
Aucun sujet n'est tabou car les mœurs doivent être secouées/
Tu as le droit d'aimer ça/
Peut importe les sapes que tu porte l'important c'est passer un bon message/
Sincère avec les autres mais surtout avec toi même/
Fait de la musique par amour sans calculer ou tout ça mène/
REFRAIN
Scratch pendant 4 mesures
DIALOGUE : TUPAN /NOE
2EME COUPLET
Avant d'accepter sa drague/
Puis d'atterir dans ses draps/
Sache que la musique va prendre presque qu'autant qu'elle te cèdera/
La notorieté s'aquierent mais ne change pas ta vie/
L'ecriture, je t'avise, n'offre en faite qu'une terre d'asile/
Un endroit ou peut s'exprimer la vérité/
S'extirper de ce rap game qui ne fait que frimer/
Ou les minorités, visible ou pas ne peuvent etre brimé/
Une épaule qui t'acceuil, une oreille qui t'ecoute/
Un territoire en guise de feuille ou l'on devient le dictateur de nos doutes/
De nos reves, de nos questions sur leurs règne/
De la meilleur façon pour que leur machine on l’enraille/
Tu me parle toujours d'écriture j'ai l'impression que tu t'égare/
Mais parfois celui qui se perd du coup elargie son regard/
Que ta plume soit ton reflet, pas celle d'un personnage/
N'ai pas peur de dire qui tu es car quelqu'un s'y reconnaitra/
Qu'est ce que je pourrai te dire de plus couz/
A part écrit avec le cœur et bonne chance pour ton parcours/
REFRAIN
Scratch pendant 4 mesures
DIALOGUE : TUPAN/NOE
REFRAIN
Scratch pendant 4 mesures
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3. |
Au Second Plan
04:12
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1ER COUPLET
Entre situation précaire et concrétisation de mes songes/
Je vais devenir ce que je veux être plutôt que de croire en leur mensonge/
Deux choix me sont offert, rentré dans le rang et compter les regrets/
Et un jour faire semblant que si c’était a refaire je le referait/
Ou alors avancer sans savoir la ou j'en arrive/
La vie d'artiste et le succès, frero je laisse ça au gens naïf/
Parole de passionné/
Je veux moi même façonner/
Toutes les années de ma vie car dans la merde rare est celui qui te fera sonner/
Bref passons/ t'façon/
Il y avait bien raison pour que ma plume soit sombre/
Les années passent, est ce que j'ai pris la bonne route/
Constamment dans la zone rouge/
Ma passion me console quand la routine me mets de grosse rouste/
Mais elle ne paye pas le factures/
Malgré la rage qu'elle évacue/
Ne rassure pas les tiens sur le futur/
Malgré qu'elle tourne dans les voitures/
Et puis/
A force d'y croire ça t'épuise/
Je cherche un brin de lumière en marchant sous une sacré pluie/
REFRAIN
La vie d'artiste
Aux ambitieux je la laisse/
Aux vaniteux je la lègue/
De ce fardeaux je m'allège/
Autant chercher de la compassion dans un milieu hospitalier/
S'en remettre a ses démons et puis finir l'esprit spolier/
La vie d'artiste
C'est comme courir les paupières close dans un champ de mine/
L'endroit ou les faux frères cause et on le champ libre/
Trouver l'amour dans un bordel alors j’espère qu'on ce comprend/
Mais proche sont l'essentiel la musique reste au second plan/
2EME COUPLET
Entre la réussite social et l’accomplissement intérieur/
Je préfère voir mon cœur sourire le matériel ce détériore/
Je ne serai jamais riche et alors !/
A ce jour ce n'est pas a l'ordre/
Mais votre définition de la richesse n'est pas la notre/
On parle a nos gars en disant que « ça va »/
On garde la tête haute même quand l'existence nous savate/
Nos doutes et nos regrets, oui nous murmure a l'oreille/
Dehors beaucoup de bruit pour rien alors on s'emmure dans nos rêves/
On ce sent mur sans leur règles/
Combien a faire demi tour sur leur chemin finissent aigri/
En pleine nuit d'un mois de juin, une feuille sur un vinyle j’écris/
amaigri par un train de vie que beaucoup trouve sansass/
Mais je profite sans cesse avant d’être dans un trou sans sape/
Frère/
J'ai un fossé de chaque coté, derrière sa pousse, devant sa freine/
Vas y freille/
Toi un chemin sur le sillon même si il saute, même lorsque sa crépite/
Je cherche un brin de lumière en marchant sous une sacrée pluie/
REFRAIN X2
3EME COUPLET
Entre ce que le système veux de nous et nos aspiration concrètes/
Pourquoi bosser pour un autre jusqu’a expiration qu'on crève/
Écoute tes rêves mec ils t'appellent en chuchotant/
Et c'est forcement pour apprendre a ce relever qu'on chute autant/
Il fut un temps, je la voulais cette vie de bohème/
J'aurai dut me battre au lieu d'attendre, voir fuir mes envies de poètes/
Mais la course n'est pas terminé/
Ceux qui me connaissent vraiment, savent que j'aime les paterne,rimer/
Jusqu'a épuisement, message a la vie d'artiste « reste la ou t'es »/
Avec ceux qui te méprise nous on a trop pris de la bouteille/
Pour te vouloir comme a l'époque/
Ou on buvait des packs au kiosque en freestylant avec les potes/
Un poste cassette et l'ambiance était al/
Et jusqu'à aujourd’hui pour moi c'est l'ambiance idéal/
Profite de chaque mètres parcouru/
De chaque visage que t'as connu/
N’espère pas toujours meilleur mon pote car parfois l'espoir sa détruit/
Et que c'est le parcours qui importe même marchant sous une sacrée pluie/
REFRAIN X2
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4. |
Ruée Vers l'Or
04:09
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PONT :
Les moutons suivent le berger, aveugle est leur confiance/
La ruée vers l'or de l'homme ressemble a la transhumance/
1ER COUPLET
Ici sa chope la crève par manque de chaleur humaine/
On est tous des esclaves cautionnant les valeurs du maître/
Tourne pas en rond du nerf/
C'est ce que te dit le système lui qui ta amputé d'une aile/
Oui je sais qu'il n'y a aucune aide/
Que le prochain brin de lumière demeure au fond d'un tunnel/
Qu'on aime pas voir le passé partir comme ce gars qui plante une ex/
C'est dur alors tu laisse/
C’était mort avant que tu naisse/
Traîne la nuit en devient lunaire/
Et l'avenir a un air funeste/
Ce soir elle est funèbre ma plume/
Encore un bout de parcours ou une fois de plus il a plut/
Le jour tu te tue au taf et quand tu va te coucher t'es raide/
Hè gamin ! Tend pas ta main sauf si c'est pour toucher tes rêves/
Autour tout ce dérègles/
Devient banale nous rend la plus part insensible/
On ce conditionne a leur critères, on joue de nous même un sosie/
On suit le bétail pensant être insoumis/
Et la vie continu et n'es bientôt qu'un souvenir/
REFRAIN
Personne n'est responsable/ ou alors on l'est tous/
Pourquoi nous restons stable/ si dans ce décore on étouffe/
Bien-sur qu'on est coupable/ coupable d’être passif/
Coupable des pire coup bas/ capable de renier ses racines/
Personne n'est responsable/ ou alors on l'est tous/
Pourquoi nous restons stable/ si dans ce décore on étouffe/
Bien-sur qu'on est coupable/ coupable d’indifférence/
Coupable d'insouciance/ et d'une cruauté sidérante/
2EME COUPLET
On ce ment comme on respire a s'en éclater un poumon/
Pour eux on construit leur empire quitte a en péter un boulon/
Au boulot mec/
Tu rêves des îles/
Ou d'assoiffé tes désirs/
D'un départ proche au Brésil/
Mais ça finis au goulot merde !/
T'apprivoise la frustration mais elle te mort régulièrement/
Tu te dit heureux et épanoui et te demande si tu l'es vraiment/
Tu perd un oncle, un pote, esquisse de faux sourire/
T'habitue a ce que la vie te choque, tu fais semblant de ne pas souffrir/
Tu rêve de voyage un jour sur deux/
Bloqué par ce boulot de petit chef dans lequel du coup tu te prend pour dieux/
T'as des envies de changement, de ne plus accepter les abus/
Puis tu va t'endormir avec cette impression de déjà vue/
Tu résume ce ras-le-bol en fin de journée dans un soupir/
Et la vie continu et n'est bientôt qu'un souvenir/
REFRAIN X2
PONT X2
3EME COUPLET
De la réussite social tu te cache derrière les bibelots/
Tu te sais insatisfait mais ne peut plus faire marche arrière a ce niveau/
Chaque nouveau jour laisse son empreinte/
Et plus on s’habitue aux règles et plus c'est rare de les enfreindre/
Elle nous embringue la vie/
Parfois on gagne, parfois on trinque a vide/
On loupe le train qu'arrive/
On manque a notre parole/
Oui on est responsable d'une parti des cheveux blanc de la daronne/
On sous-estime la force du temps sur nos aptitudes a ce battre/
A faire que de peu on ce contente et qu'on s'habitue a ce cadre/
A ce cap qu'on ne choisi pas a la base/
Pour 5 semaines par an avoir le loisir d’être a la plage/
Donc l'ami peu importe le nombre de rêves inassouvi/
Car la vie continu et n'est bientôt qu'un souvenir/
REFRAIN X2
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5. |
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1ER COUPLET : L'ESKRO
Mon blues pousse sans engrais arrosé par mes psychoses /
Mauvaise graine en gré gangrainant même mes champs lexicaux /
Hé puisque j'vous dit que sa va à force la routine s'avale /
Si toi tu l'a subit moi j'en fais mon outil de travail /
Comme Verlaine ou Vanghogh j'ai ce vague à l'art hivernale /
J'ai beau remplir mon bac à larmes c'est pas ça qui me libère l'âme /
Dire que je menais la danse dois-je accuser ma ballerine /
Toi qui te disais avance moi qui amusais la galerie /
On s'confine dans le confus pour s'enfuir loin du folk /
On suffoque on s’offusque ou souffre juste on supporte /
Une frêle ossature dans l'ombre /
Une foutue statue dans l'ombre /
Et si ma plume sature dans l'angle c'est qu'au fond sa tue le temps non /
Bien dans mon malheur digne /
Trop m'ont déçu va leur dire /
Que j'reste noir que l'espoir c'est la cellule à Birdy /
Un sofa un saxophone afin de vider nos sac sans fond /
Mais tout refait surface dès qu'on se ressasse nos faute /
REFRAIN (X2)
Fréro on n'laisse paraître /
Que certitudes et bien-être /
On admet chez nous c'que chez l'autre on refuserais d'admettre /
On cherche un sens à tout mais on n'trouve pas parce qu'on met le masque /
On souris action ça tourne /
Et la vie suit son cours /
2EME COUPLE : TUPAN
Malgré que t'essaye de toutes tes forces tu n'arrive rien à régler /
Le passé joue un blues le présent voudrait un reggae /
Ton cœur un roc mais ça te saoule de ne jamais voir l'arrivée /
Tant de nouveaux départs pour surprendre l'avenir à rêver /
On fait style qu'on maîtrise tout on fond on ne maîtrise rien /
On a de la haine pour nos semblable mais c'est nous même qu'on méprise bien /
On met nos galères en avant pensant que c'est uniquement ça l'vécu /
Faisons de nos erreur des petites salles d'études /
On croit tous qu'on est différent, faisant tout pour se ressembler même dans la façon d'être vêtu /
J'me dis que c'est dead vois-tu ? /
Mais j'continu d'y croire et ça c'est grâce aux miens donc si tu les croisent bâtard j'te garanti par le bien /
Rare sont ceux qui parcourent la même route sans s'être doublé /
Rare sont ceux qui sont francs et sincères sans être bourrés /
Rare sont ceux que j'aime et que j’estime /
Qui m'aime dans une situation précaire reste digne /
REFRAIN (X2)
3EME COUPLET : LEZINK
On m'dit t'a une bonne étoile comment la voir quand l'orage gronde /
J'suis pas mélancolique j'ai des sautes d'humeur à la seconde /
C'est tout ma vie est sombre toutes ces ampoules ont sautées /
J'ai beau les changer elle éclatent j'crois que je suis à deux doigt de disjoncter /
J'draguais bêtement le quotidien naïf j'abordais la ive /
J'ai sauté dans le mauvais train j'ai déraillé sur toute l ligne /
Putain j'fais les choses à l'envers comme un film de Gaspard Noé /
Souvent j'echoue mais jamais dans un décors aux plages dorées /
Mal dans shoes mes bulles d'air sont trouées à cause du poids que je porte /
J'essaie d'évacuer en m'disant ce n'est qu'un moment de blues mon pote /
Mais rien n'y fait /
Sa rend fou parfois je suis forcé de m’enivrer /
Sa me rend aigri même si le soleil plombe à 35 degrés /
Fière et fort mais faire le fort parfois me rend faible me renferme /
Duper comme un ange côtoyant l'enfer /
Quand j'souris j'ai comme l'impression de faire un effort /
J'ai l'impression que tout foire alors que je suis plongé dans mes années folles /
REFRAIN (X2)
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6. |
3 Rue du Puits Neuf
02:58
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COUPLET
3 heures du mat dans une petite ville de province une voix résonne/
Qui lézarde les murs que la pluie et le froid résorbe/
Elle insulte ses voisins, extériorise sa souffrance/
Elle s'apaisera au matin et se ravivera au couchant/
Cette voix sort d'un immeuble délabré dans une ruelle sans issus/
Appartient a un type aigri, un cinquantenaire qu'en fait plus/
La vie n'a pas toujours été facile/
Pour oublier il boit des litres jusqu'à ce que sa mémoire vacille/
Voila presque 10 ans que sa femme a quitter le foyer/
Parti d'un cancer foudroyant qui la rendu fou allier/
Pourquoi c'est enfants ne viennent plus le voir ? Il a cesser de ce poser la question/
On le voit tituber au bar mais c'est chez lui de préférence qu'il va s »exploser le caisson/
La solitude la attaché et seul l'alcool ronge les liens/
Alors il passe ses journées ravagé puis on l'entend ronfler de loin/
La déception est devenu une fidèle ami/
Et c'est l’écho de ses frustrations que tard le soir digère la nuit/
Il ce rappel quand il était encore valide/
Qu'a l'entreprise une des machine brisa sa jambe et que le meme jour on lui demanda de faire ses valises/
Heureusement carrefour n'est pas loin, tu peux t'en douter c'est pratique/
Car il va boiter tout le chemin juste pour une bouteille de pastis/
Chaque jour, il tente de ce pardonner le précédent/
Mais chaque jour le démon qui le hante remets les gants/
La vie lui parle, lui dit qu'il n'y a rien de personnel/
Que c'était écrit que ce serai la merde depuis le berceau même/
Qu'il c'est mis seul en porta faux/
Donc logique qu’aujourd’hui il soit le seul qu'en porte la faute/
Foutaise !/
On ne ce connais qu'une fois au pied dur mur, qu'une fois que la vie vous teste/
Les bras de Morfée lui tendent des cachets de l'exomile/
La plus part de ses voisins d'un air détaché l'examine/
Et si je sais tout ça/
C'est simplement que cet homme est mon voisin du bas/
Que chaque soir je l'entend évacuer son malaise/
Que je comprend au fil des nuits les raisons de son mal-être/
Que c'est une vie qui ce raconte et s’échoue a ma fenêtre/
5 heures du mat, le jour ce lève alors qu'il cri encore/
Pendant qu'au dessus j'écris ce morceau en l'écoutant maudire le sort/
En l'écoutant demander a ses cicatrices de ce taire/
3 rue du puit neuf, voilà l'origine de ce texte/
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7. |
Horizon Perdu
04:16
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1ER COUPLET
Bienvenu garçon dans une foret de momies/
Bienvenu marchons la ou la folie prédomine/
Ou l’âme s'exprime sans être filtrer par la retenue/
Sur le visage de ceux qui ne sont jamais vraiment revenue/
Ou l’empathie est en blouse blanche, la compassion agonise/
La lucidité sous cachton, l'incompréhension a vomir/
A vrai dire, la normalité fait défaut/
Dans cet endroit ou les gens droit sont transformé en légume ou en fauve/
Bienvenu frères et sœur ou la solitude est a plus grande confidente/
Ou dans ta tête les conflits danse/
L'esprit imbibé d'idée noir qu'il est souvent rare qu'on vidange/
Ou ça vie dans l'odeur de ses propres excréments/
Ou le film est bizarre et en plus quelques extraits manque/
Extrêmement a l'opposé de votre monde/
Ou des zombis arborent des regard sombre/
Pour ceux qu'on péter un boulon, les médocs des clés a laine/
Pour ceux qu'on poussé le bouchon voulaient seulement appeler a l'aide/
2EME COUPLET
Bienvenu dans des couloirs clandestin/
Dans un foutoir qui tournoi, dans trou noir sans restreinte/
Ou la médecine amis la clés sous la porte/
Son indifférence face au cris, la rendu assez sourde a force/
Ou dans un même service les pathologies ce mélangent/
Ou l'altruisme a levé l'encre/
Et la démence parle toutes les langues/
La ou pour un peu d'attention ça s'auto-mutile/
Ou la maladie est en constante ascension, la guérison s'offre au mutisme/
Ou la logique économique va a l'encontre des patients/
Ou le temps c'est arrêter les psychiatres son en déplacement/
Entend -tu les battements des cœurs de ceux qu'on délaisse/
Dont on ce lasse, dont on ce leste/
Du point de vue des abandonnées putain que ce monde est laid/
Entend tu la souffrance hurler la nuit/
La déficience mental par les deux bout brûler la vie/
La ou lésions et traumatismes, tres rarement cicatrisent/
Bienvenu, bienvenu en hopital psychiatrique/
3EME COUPLET
As-tu déjà perdu un proche dans la folie/
Pour dépression, parce qu'il ce drogue ou bien s'approche de l'alcoolisme/
T'es-tu déjà senti coupable d’être impuissant face a un mal qui ronge les tiens/
De ne pas avoir tout essayé et puis d'un jour rompre les liens/
As-tu déjà côtoyé l'air suffisant d'un médecin/
Qui pense qu'il est le gardien d'un zoo et traite les patients comme des singes/
Les bourre de médocs qu'on le même effet que du dissolvant sans prescription/
Qui guérisse le mal-être en isolement sans restrictions/
As-tu déjà perdu espoir d'un jour vaincre la maladie/
Visiter en HP comme au parloir un proche abîmé par la vie/
Par la vitre voir son désarroi face a l'internement/
As-tu déjà souhaité que le personnel hospitalier goutte a l'enfermement/
As-tu déjà souhaité plus que tout au monde retrouver un parent égaré dans la démence/
As-tu déjà de tes yeux vue c'est hopitaux de la honte ou on sauve les apparences/
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8. |
Parodie du Monde
04:06
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REFRAIN X2
Même si la vie nous joue des tours, qu'est ce qu'elle est belle cette garce/
Je suis le genre qui mise a tout les coups, et regarde a peine ses cartes/
Non c'est pas la joie tout les jours, donc certain frère ce came/
On dit que la vie ne tient qu'a un fil et certain pète ce câble/
1ER COUPLET
Ok, tu sent venir de loin ?/
C'est mauvaise habitudes qui t'enveniment/
Et pour lesquelles tu t'en veux mine de rien/
Tu te dit que la vie est une fête, ouais ! Et qu'une fois def elle bat son plein/
L'homme est un loup pour l'homme, tu péchera même bientôt du poisson chien/
Nos frères ce défoncent et nos sistas ce déglinguent/
Et c'est en souriant bêtement, bah qu'on assiste a ce déclin/
Putain on arrette pas la caravane pour shooter les chien qu'aboient/
Petit on s'en fou que tu râle ramène au ancien a boire/
Qu'on oubli que le monde est laid/
Et qu'on roupille quand on nous pillent/
Ce soir je lui pète sa bouche si ma bonne fois me montre ses lèvres/
Mes oreilles sifflent tant mieux, les médisants me font de la com/
On en rira étant vieux qu'il n'est pas le cran de le dire en face ou qu'il est besoin de l'alcool/
En désaccord avec leur reflet dans la glace/
Et quand il se sente fort c'est qu'il y a leur refrés dans la place/
Au fond de la classe il y a que des bonhommes qui prennent la vie comme un défi/
Et la dévale comme elle défile/
REFRAIN X2
2EME COUPET
Apparement ça s'engraine/
L'herbe est plus verte a coté/
Ton temps tu l'perd a compter/
De combien les autres s'engraissent/
Apparemnt ça s'empresse/
De tout dire tout raconter/
Comme si les autres aller combler/
Ce vide abstrait qui t'imprègne/
Stop ! Pose toi une seconde regarde le monde et ses dérives/
Lorsque le jour s 'estompe, les masques tombent les gens s'délivrent/
Les chances de vivre avec des certitudes volent en éclat/
Car on cherche tous a être en paix mais c'est la guerre qu'on ce déclare/
Qu'on soit d'accord/
Ils veulent que je choisisse entre ceux qui installe la poutre et puis ceux qui conçoive la corde/
A petit feu/
Le monde te changera te donnera un appétit de feuj/
Un quotidien passable/
Qui fait que t'oublie que t'es que de passage/
N'écoute pas ça si tu mène la vie de palace/
Car pour qu'un pacha se prélasse/
C'est 1000 qui trime jusqu'à pas d'age/
Le temps cavale normal d’être impatient en salle d'attente/
La vie est carnaval pour ceux qui avec passion savent la prendre/
REFRAIN X2
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9. |
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1er COUPLET
Bonjour a toi homme de la brousse a la couleur du charbon/ sais tu a qui sont ces terres rouge sans la douceur d'une part d'ombre/ j'ai bravé les océans et ses ténèbres que dieu m'en garde/ j'ai marché dans le néant hé ! Comprend tu mon langage/
Je te salut voyageur au lueur du Kilimandjaro/ homme a la peau rappelant la neige de nos sommets les plus hauts/ oui je comprend ton langage et c'est ma terre qui porte tes pas/ reçu de mon père en héritage avant que ne l'emporte le trépas/ dit moi que viens tu faire dans les parages qu'est ce qui t'ammène si loin de chez toi/
J'explore de nouveau paysage avec pour seul guide les étoiles/ je suis venue partager mon savoir, mes connaissances/ mes croyances religieuse, plus tard tu m'en sera reconnaissant/
Mais moi même j'ai mes croyances et elle réside dans le récit de mes anciens/ tend l'oreille et tu entendra leur parole quand le vent viens/
Je ne souhaite pas apprendre d'une culture de sauvages/ je vous offrent civilisation et l'unique dieu qui vous sauvera/
REFRAIN
Deux visions qui s'opposent et n'avaient pas rencard/
Quand l'une sur l'autre s'impose, elle laisse des marques de part en part/
Qui peut prétendre détenir la vérité/
Éduquer l'autre clamant sa légitimité/
Deux cultures qui ce causent, souhaitant réduire l'écart/
Pourrait vivre en symbiose si elle échangeaient leur regard/
Qui peut prétendre agir avec piété/
Assouvir l'autre, confondre compassion et pitié/
2eme COUPLET
Comment me traiter de sauvage, moi qui accueil de mon village/ la prétention de tes propos et l'arrogance de ton visage/
Avec ou sans ton consentement dit toi que j'aurai foulé ce sol/ ton hospitalité n'a en faite fait qu'accéléré ton sort/ pour moi tu n'es qu'un animal/
Maintenant vas t'en ça suffit/ car ta bêtise n'a d'égale que le canon de ton fusil/
Tu es naïf homme noir si tu pense me voir rebrousser chemin/
Tu es naïf homme blanc si tu pense pouvoir forcer le destin/
Tu ne le sais pas mais ton avenir est tout tracé/ au bon vouloir de mes pensées/ je vais te soumettre et t'éduquer jusqu’à ce que t’oublie ton passé/
Tu rêve de spolier mon histoire, de m'estampiller au fer rouge/ mais tu n'aura jamais mon âme ni le sésame de son verrou/
J’enchaînerai ta descendances et tes pères/ souillerai tes femmes et tes terres/ et l'aboutissement...
L'aboutissement est logique même 400 ans d'esclavage de torture et de saccage ne me rendront pas amnésique/
REFRAIN
3eme COUPLET
Comment peut on exposer les bienfaits d'un passé colonial/
ils ont redessinés le globe comme un gosse ferait du coloriage/
ils ce promène dans le tiers monde et vont y faire du lèche vitrine/
aucune excuse ne sera faite jusqu'à rendre ça légitime/
aujourd’hui l’asservissement demeure/
attisant d'un coté la haine de l'autre un sentiment de peur/
et on oublie que l'indépendance est une cage/
ou l'esclavage change de visage/
ou les visa reste un mirage/
et ou l'espoir part a la nage/
comment peut on s’émanciper sans accéder a ses richesses/
sans accéder a son histoire en acceptant ce qu'on te laisse/
combien de temps l'économie nous indiquera la marche a suivre/
combien de temps notre réaction sera de passer par la fuite/
REFRAIN
PONT x2
Deux futurs qui s'opposent et n'auraient pas rencard/
A son échelle changer les chosent soigne les stigmates de part en part/
Un jour s'estompera l’ecchymose si on entretien nos mémoires/
Qu'on essaye d'éduquer nos mômes dans l'espoir d'un nouveau départ/
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10. |
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1er COUPLET (TUPAN)
Tu peux changer ton sort crois en la providence/
Même si les riches organisent le bal et que tout les pauvres y dansent/
Le monde paraît hostile/
Quand t'en oublie l'exotisme/
l'endroit ou la peur s'exprime/
c'est la que c'est barré l'estime/
de sois/ une introspection exhaustive déçoit/
mais adoucit aussi toutes les désillusion du soir/
la recette du bonheur est introuvable/
l'amour planqué/ sous des plans cul/
la compassion remplacé par le pouvoir/
mon pote crois en toi fuck les médisant/
ces frères qui te tirent vers le bas, aime les mais aimes les distant/
l'adversité essaye d'en faire un atout/
ne raconte pas une vie de chien surtout si ta celle d'un matou/
un cul de sac est une impasse ou un mur a sauté/
une montagne est un obstacle ou une pente a monter/
un décès est un malheur pas une raison de ce lamenter/
malgré les contraintes de la vie essaye de marcher l’âme en paix/
REFRAIN
En musique les frontières s'effacent/
Limité l'art serai néfaste/
Du hip-hop on est le visage/
La caisse clair est un visa/
Ais confiance en l'existence, agis selon ton instinct/
Tes rêves te paraissent loin mais approche les pas à pas/
2eme COUPLET (EMCEE KILLA)
REFRAIN
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11. |
Point de Départ
03:38
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1er COUPLET
Comment tu as pu en arrivé la/
je n'aurai jamais pu croire que tu te séparais même en ayant les idées large/
quelle vie de barge/
ou c'est l'amertume décide hélas/
deux indécis ce délaissent/
déçut de sois deux vie ce délabrent/
alors Oxmo avait raison l'amour est mort putain/
partit dans la nuit en choyant ses remords fut un/
temps t'y a cru et ça me faisait marrer/
je disais je ne connais pas l'amour a part celui de la madré/
embarqué dans un navire on chavire on bois la tasse/
mais savoure le saphir le voile intacte/
lorsque l'amour s'affirme on baisse les armes/
et on est vulnérable/
on profite vue que c'est rare/
puis un jour tout s'arrette/
avec le départ de sa reine/
par intérim dans d'autre bras on cherche de la chaleur/
mais au réveil ils s'avèrent fade et sans saveur/
on s'affaire a faire semblant que tout va bien/
pour oublier le soir que dans ses draps on ne trouvera rien/
REFRAIN
On s'ennuie, le jour ou la passion se barre/
On s’unit jusqu'à ce que l'amour nous sépare/
On s'enfuie mais les même question on combat/
On subit quand pour nous tout vole en éclats/
2eme COUPLET
Une fois blessé par cupidon notre fierté mal placé s 'égare/
un sourire comme point de départ/
puis on s'oublie dans un regard/
un rencard puis un autre le courant passe c'est cool/
tu te surprend a parler d'amour toi qui te disais pas fait pour/
et tu laisse entrevoir ton monde pour aussi le voir autrement/
tu le trouve tout a coup moins sombre tu sent que dedans cet être manque/
alors tu t'ouvre enfin/
cicatrise les déception passé pour lesquelles tu souffre en vain/
tu te souviens bien que les histoires d'amour finissent mal/
a ce renvoyer la balle comme si on était tennis-man/
mais tu crois que c'est différent cette fois-ci/
et puis t'embrasse ta femme en kiffant sur la voisine/
les habitudes s'installent tu ne retrouve plus ce que t'aimais au début/
a chaque parole qu'elle t'adresse l'impression qu'elle t'as donné un rébus/
la lassitude fait son entré tu lui cris dessus quand tu parle/
ses valises sont dans l'entrée, une larme comme point de départ/
REFRAIN
3eme COUPLET
On voudrait tout contrôler on ce jette si on nous rattrape/
on a peur de voir s'envoler notre amour propre dans un ball trap/
on ne prend pas de risque en ce disant qu'on pourrai ce blesser/
on ne va pas monter sur la piste si on est le seul a danser/
apparemment c'est ridicule d'aimer/
a part maman la femme n'est qu'une traîné /
c'est ce qu'on ce dit pour ce rassurer/
emmuré dans nos propres crainte après tant d'histoire raturé/
a être déçut préparé/
on n'a nous même censuré/
nos sentiments/
on les a refoulé gentiment/
on hésite a ce dévoiler, a trop croiser de gens qui mentent/
et tranquillement on ce renferme/
pense que l'enfer c'est les autres mais oublie que seul on est infirme/
les chances que ça marche sont infime/
alors on ne veut pas trop en faire/
son manque d'audace on ce le reproche dès l'aube/
venant du faite qu'on appréhende quand on ce rapproche de l'autre/
quelqu'un sur qui ce reposer/
on ne connaît rien d'une relation sans faire confiance a cent pour cent, sans estimer le sexe opposé/
REFRAIN
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12. |
Rétrospective
04:36
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1ER COUPLET
On ne confit jamais nos peines de peur qu'elles deviennent concrète/
Et je sais que quoi qu'il advienne il y aura toujours des chosent qu'on regrette/
Avec monotonie/
On s’habitue a tout même aux amis disparu sur des photos jaunis/
Plus ils sont douloureux et plus les souvenir nous pourchassent/
Nous rattrape nous dépasse, font croire que la vie n'a plus de charme/
Plus il est rigoureux plus le quotidien nous enlise/
S'habituer a ses chaînes est ce bien comme ça qu'on ce sent libre/
On s'enivre ouais !/
A croire que c'est comme ça qu'on ce sent vivre bordel/
On roule a deux cent dans la ville comme si on était immortel/
On ignore peut être/
Que notre pire ennemi c'est nous/
Que certain frères deviennent chelou/
Parle a dieudo, d'eli seimoun/
Parfois je fais le bilan sur piste/
De mes amis, de mes amour, de mes emmerdes bref de la vie et c'est immense surprise/
Et le constat a chaque nouvel pierre tombal/
C'est qu'on peut ce considérer riche sans un salaire expert comptable/
REFRAIN X2
Qu'on me laisse faire en paix une rétrospective/
Je te le confesse frère et ça sans avoir l'air septique/
Qu'au fond j’espère qu'on règle nos galères respective/
Car le temps passe rien ne bouge et ce monde de merde on l'laisse au petit/
2EME COUPLET
On seras toujours nombreux à table ici l'esprit est collectif/
Dans un quotidien instable on se fixe des objectifs/
On recule pour mieux sauter mais/
C'est seul qu'on se demmerde/
On ne s'invente pas des vies de fou on parle de ce qu'on connaît mec/
De ceux qu'on aimait/
A qui on le dit trop tard/
A qui on dit adieu en pensant juste dire au revoir/
Bref avec le temps rien ne s'efface/
Et c'est dans le bitume qu'on s'enfonce/
Mais c'est de plein air qu'on rêvasse/
Et d'un bel horizon sans fond/
Tu sais/
L'hémorragie peut être interne alors tu ne vois pas que tu saigne/
De la peur et du sexe/
Dans les médias dans l'immédiat/
Qu'est-ce que peut changer un rappeur à ce qui est irrémédiable/
Nada, allez au diable les biens pensants/
On garde à vie les cicatrices même quand on enlève un pansement/
Et c'est un pincement dans le cœur qu'on s'invente notre propre monde alors qu'on est pas autiste/
Qu'on préfère avancer dans l'ombre parce que le parcours est chaotique/
REFRAIN X2
3EME COUPLET
Je vois que t'as le cœur sur la main mais un ptit peu de poison dans l'autre/
Personne ne me fera boire la tasse si j'met des coups d'épée dans l'eau/
Merci de ta compassion même si elle baigne dans ma tristesse/
Ce soir le verre est vide l'espoir doit etre en batterie faible/
Ce soir le monde me paraît vaste/
Comment leur dire qu'on n'veux pas d'eux alors que les ptits dans bas rêvassent/
A marée basse t'as cru atteindre l'Eldorado/
Je n'ai pas de rollex et pas de ray-ban alors que t'as le style vas le dire à d'autre/
Laisser moi dans mon coin plein d'utopies/
Que j'lutte au pire contre mes rêves pendant qu'ils tournent comme des toupies/
Je t'ai pas tout dis/
Ici les avis sont forgés par le tube cathodique/
Ce soir c'est pas le moment/
De te dire que la vie est belle parce que j'tavoue les mots me manquent/
Le potes aussi ceux qui nous ont laissé/
J'gare la 106 près du cimetière en pensant me rapprocher de Limsé/
Une gorgée de bière atteint la terre/
Mais c'est une larme qui tombe à terme/
Entre les regrets de la nuit et l'espoir du jour on alterne/
REFRAIN X2
SCRATCH 8 MESURES
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13. |
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TUPAN
Est ce qu'il serai pour un autre si tu n'avais qu'un souhait/ l'indignation est passagère quand elle nous touche pas de plein fouet/ on a rien fait/ alors qu'on était la/ et parfois être indifférent, c'est un peu aussi être lâche/ tu sais/ la paix s’achète donc la violence est gratuite/ le monde tel qu'il est on le rejette et notre virulence le traduit/ on prend la fuite a chaque fois que ça ce corse/ mais l'ami je relativise/ même si la misère la divise/ l'union fait la force/
KNK
2025 j'parle aux ptits frères qui vont détester ce qu'on a laissé / on a vu naître la merde on l'a attisée / Et on a clos le peu d'ouverture / Tiré la couverture on a essayé d'être mature mais on ne s'achète pas une culture / La division nous allez bien on s'est construit nos propres barrières / Maintenant te v'la dans ce quotidien parle pas aux voisins c'est la guerre / T'es privé de liberté / On connaissait / Dis toi que dans tout ça notre génération c’était le banc d'essai /
LESKRO
On voulait le faire on aurait du / Le temps perdu se paye cher / On empile les remords comme des bons de réducs / Nihilistes et incrédule / moralisme et inquiétude / Des nombrilistes qui se mobilisent seulement quand il faut prendre des thunes / On a rien fait on aurait pu / S'refaire la fin jusqu'au début / Celui qui bombait le buste est embusqué pendant que son pote déguste / Le fossé se creuse entre ce monde de brute et le manque de burnes / Garde tes fausses excuses car quand sa se débine moi ça me répugne /
PITOU (REFRAIN X1)
J'tai déjà dit que leur manège c'est leur tragédie j'abrège / Leur stratégie c'est de nous nourrir de peur / De peur de nous voir sortir de leur rang / Dorénavant le cœur en avant sentir autre chose que le vent / Une âme de militant levez vous tant qu'il est temps / Aucunes limites quand ma meute prend son élan / Prenez garde aux colles blancs aux récoltes de blés / De la neige sur le Montblanc ce l'argent et ses méfaits /
NEZZI
Le monde avance faut voir la réalité en face / Suffit de se donner bonne conscience pour que toute compassion s'efface / Hélas cela m'arrive d'être lâche / Hanté par le doute et tenter par le diable / On s'relâche / Là où la lâcheté s'achète l'entraide ne donne pas suite / Mais c'est pas grave on s'entête à garder une bonne éthique / Tout cela me dégoûte malgré que je ne crache pas dans l'assiette / Certes on marche seul mais on emprunte tous la même route /
SOUBAR
Plus j'avance et je me rend compte que l'être humain est égoïste / Moi ça me rend triste chacun dans son ptit coin deviens individualiste / Où sont passé les coups de main à l'ancienne /La solidarité s'efface alors qu'en bas de chez toi la misère est tenace / Sa crève la bouche ouverte mais chaque personne continue son train train / Enfermé dans leurs bulles mettent des œillères et ne voient rien / Tout sa les arrangent bien / Mais que seras l'avenir si tu met de côté ton prochain /
LEZINK
La vie c'est comme une jeu on s'préoccupe d'avancer notre pion / Prendre de l'avance quitte voir le précédent se faire jeter au lion / J'prend le parti de millions de personnes quand j'te dis ça / Censé aider son prochain on ne préfère rien faire et vivre sans / En cas de galère les yeux fermés comment fais tu pour y voir clair / Sa cri à l'aide tu joue les sourd comment peux tu aider un frère / Lâche égoïste ou peureux est devenu l'être humain / j'suis apeuré de vois qu'on n'se tend plus la main /
BUDJLYNX
Qui peut nier que chez c'est la merde et que personne s'bouge / Les miras noirs spoliés pour alimenter ces bourges / Mallette d'argent en guise de combo pour leurs complices à l'ouest / Qui cautionne une dictature sous la dynastie Bongo / Pompier pyromane manipule les urnes aux présidentielles / Pendant que les observateurs se font sucer dans les hôtels / Passivité inculquer depuis le berceau / Un pied dans la tombe une bombe dans le cerveau /
PITOU (REFRAIN X1)
IKS
J'habite un coin du globe où les cœurs sont gelés / Où ces chacun dans son chacun comme dit mon frangin gabonais / Complice du vice on plisse les lèvres et la lâcheté nous laisse muet / Regarde comme le silence glisse sur nos conscience anesthésiée / Mais se taire s'est acquisser regarder sans faire s'est cautionner / Putain j'ai honte mec / Matte nous vit comme des sourit toutes cloisonnées/ Si peut de sourires quelques désabusés / En se désolidarisant l'homme s'est déshumanisé /
2TAF
J'ai vu se mec se faire baffer / Apparemment il devait du beaf et même si ce n'est qu'une hypothèse / On sait qu'y a pas de violences gratuites / Du coup on laisse passer pensant que ce n'est pas nos affaires / Comme quand se gosse se fait rabaisser par son alcoolique de père / Hé merde / Babylone nous à duper / Nous à fait croire que le monde va mal et qu'on peu rien n'y changer / Résultats les voisins s’engueulent et nous on monte le volume / Combien d'exemples nous faudra-t'il avant que les choses évoluent /
SAMINEM
Ne me mêlais pas à vos révolutions je suis qu'un figurant de l'histoire / De ceux qui parle car il est plus simple de lever le majeur que le petit doigt / Si tu crois qu'on va changer les choses avec du courage laisse moi / Pourquoi se faire mal quand on fait rien on n'est pas coupable n'est ce pas ? / Fou de risquer tout ce qu'on a / Pour sauver douze connards qu'on connaissait pas y a jours /Mais si tu veux changer le choses t'a cas tenter ta chance / On c'est toujours contenter du minimum pourquoi faudrait que ça change/
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14. |
Hier Encore
04:21
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1ER COUPLET
Hier encore j'avais cette rage naïve qu'ont les gamins/
J'comptais sur l'rap pour me nourrir on me disait tu resteras mince/
J'bouffais de l'open mic j'écrivais un texte par jour/
Ils peuvent tous en témoigner ceux qu'on croisé mon parcours/
Deux prods sur cassettes ça me suffisait largement/
Cette époque n'est pas si loin et déjà à mon âge me manque/
J'postillonais une prose pleine de désirs immature/
Le théâtre de ma vie j'en devenais le dramaturge/
Ce n'est pas la tune qui a fait briller mon regard/
J'aimais cette zik par dessus tout et ça fallait que je le montre aux gars/
D'une gare à l'autre j'ai fait un tas de rencontres/
J'ai pris le stylo car les questions que tu entasse t'encombrent/
J'ai partagé défaites et bons moments/
A faire virevolter la rime voilà à quoi me servait les bons de commandes/
Je rêvais de concert de diffuser ma musique/
Tous ces souvenirs je les conservent car ils sont ma seule richesse quand je suis atteint d'amnésie/
REFAIN
Rappel toi de tes rêves de c'que tu voulais être/
Rappel toi ce gosse que t'avais mis aux oubliettes/
Rappel toi ton passé mais sans un brin de nostalgie/
Laisse la tristesse et les regrets seul dans un coin en autarcie/
Rappel toi ton chemin remémore toi ces paysages/
Cet instant c'est ta vie et chaque instant est périssable/
Rappel toi ceux qui t’ont aimé une seconde ou toute une vie/
Rappel toi que celui que tu étais à fais ce que tu est aujourd'hui/
2EME COUPLET
J'ai découvert l'écriture j'devais avoir 14 ans/
Avec des potes ont forme un groupe vu qu'on rap et squattent ensemble/
J'écris des textes maladroits en pensant que c'est du génie/
J'ai l'impression que j'ai du flow alors que je crie ou je gémie/
Mais discrètement j'affine ma plume/
Limite ça frise l'abus/
De se laisser aller sur papier et de perdre le fil ma plu/
Petit à petit je comble mes lacunes/
Je passe des soirées à écrire des textes à l'ombre de la lune/
Je freestyle au fond du car/
J'rime pendant les cours/
J'aime le rap du fond du cœur et quand les cous' sont à l'écoute/
Dans des décors désastreux ça kick salement des instrus/
Un gettoblaster m'accompagne et jamais je n'éteint ce truc/
Nos scènes étaient des bouts de trottoirs/
Cette époque est révolue mais on tiens debout trop tard/
Pour reculer dans la tourmente pour faire marche arrière maintenant/
Surtout qu'au fond de moi j’entends une voix qui me dis constamment/
REFRAIN X2
3EME COUPLET
Rappel toi du brésil ou rappel toi du LBS/
Rappel toi du daron de la musique dans ton adn/
Rappel toi ceux qui t'ont dis que t'étais capable/
Qui depuis le début t'accompagne/
Font disparaître les doutes futiles qui t'accaparent/
Rappel toi lorsque l'équipe était complète
Lorsque qu'on écrivait des complaintes/
Pendant que d'autre kiffait la gonflette/
Lorsqu'on esquissait des refrains/
Pendant qu d'autre visait la compét'/
Lorsqu'on estimait les anciens/
Parce que leurs dire étaient complexes/
Je sais au fond qu'il est bien loin ce temps/
La nostalgie garde mes souvenirs parfois je me recueille dans son temple/
Le destin nous tend ces bras quand sur le berceau il s’épanche/
Rappel toi que c'est en nous même que notre soif de vivre s’étanche/
REFRAIN X2
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